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Stellantis discute d’une gigafactory de batteries en Italie, selon une source

Stellantis pourrait choisir l’Italie pour construire sa troisième gigafactory de batteries en Europe afin de soutenir la stratégie d’électrification du constructeur né de la fusion entre PSA et FCA, a dit à Reuters mardi une source proche du dossier.

Le quatrième groupe automobile mondial avait indiqué en avril qu’il déciderait dans le courant de l’année d’ajouter ou non à son dispositif des usines de batteries électriques en Europe et aux Etats-Unis.

« Comme Stellantis produit de nombreux véhicules en Italie, il y aurait un intérêt partagé à discuter des conditions d’une gigafactory en Italie« , a dit la source, ajoutant que les discussions avec les autorités italiennes ne sont qu’au stade « d’un échange sur le principe sur le principe d’une gigafactory pour couvrir les besoins futurs du groupe » et que rien n’est encore décidé.

« Les conditions sont à étudier avec les autorités italiennes« , a poursuivi la source.

Stellantis à Milan a refusé de faire un commentaire.

Dans le cade de son plan de relance de 205 milliards d’euros, l’Italie prévoit de consacrer près de 24 milliards à la transition vers des technologies de mobilité moins émettrices de CO2 et de polluants et plus durables. Un milliard d’euros doit aller à l’amélioration des industries italiennes de batteries et de production d’électricité éolienne et solaire.

Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, et John Elkann, président du groupe, ont tenu la semaine dernière une réunion virtuelle avec le ministre italien de l’Industrie Giancarlo Giorgetti.

« Lors de la rencontre de la semaine passée, un échange a eu lieu sur le principe de couverture de nos besoins en batterie », a ajouté la source.

Une source gouvernementale a confirmé que le ministre et Stellantis s’étaient entretenus la semaine dernière, évoquant la possibilité d’une contribution de Rome, via les fonds du plan de relance, à la production de batteries pour la mobilité électrique.

GIGAFACTORY TOUS AZIMUTS

Tous les constructeurs accélèrent actuellement le déploiement de véhicules électrifiés en prévision du prochain durcissement des objectifs européens de CO2. Stellantis compte offrir une version hybride ou électrique de tous ses modèles européens de voitures d’ici 2025. Ces nouvelles motorisations devraient peser 70% des ventes européennes du groupe d’ici 2030.

Le constructeur franco-italo-américain, qui a déjà lancé deux projets de gigafactory en France et en Allemagne via une coentreprise avec Saft, filiale de TotalEnergies, veille avec soin à l’équilibre entre ses quatre pays fondateurs, la France (de l’ex-PSA), l’Allemagne (de l’ex-Opel), et l’Italie et les Etats-Unis (de l’ex-FCA).

Ces deux sites, qui représentent un investissement de cinq milliards d’euros, devraient produire suffisamment de batteries pour équiper un million de voitures par an à l’horizon 2028-2030, sur la base d’une capacité annoncée de 48 GWh.

En janvier, l’Union européenne a approuvé un plan comprenant notamment des aides d’Etat pour Tesla, BMW et d’autres constructeurs afin de soutenir la production de batteries et réduire ainsi la dépendance du continent européen vis-à-vis des importations d’Asie.

A lui seul, Volkswagen envisage de construire six usines de 40GWh chacune.

Le Figaro, le Monde et les Echos ont rapporté par ailleurs ces derniers jours que Renault avait choisi le groupe chinois Envision-AESC pour la future usine de batteries qu’il prévoit d’installer à Douai (Nord) pour des véhicules électriques de taille moyenne, comme la future R5 de nouvelle génération.

Repreneur en 2018 de la technologie de batteries de Nissan-NEC, qui équipe la Nissan Leaf et a équipé les premiers Renault Kangoo électriques, Envision a déjà annoncé à l’automne dernier son souhait de construire une usine de batteries en France.

Le groupe chinois a refusé de faire un commentaire, tout comme Renault.

Source : Reuters

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