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Les aléas climatiques n’ont pas fini de s’amplifier, alerte le Giec

Les mutations entrainées par le changement climatique sont désormais irréversibles, alerte le Giec dans la première partie de son sixième rapport sur l’évaluation du changement climatique, publiée le 9 août. Les évènements météo extrêmes seront de plus en plus fréquents et violents. Provoqué par l’activité humaine, ce changement peut néanmoins être corrigé par une action coordonnée de tous les pays.

Publiée le 9 août, la première partie du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) alerte le monde sur l’aggravation de la crise climatique, provoquée par les activités humaines. Ces dernières entrainent en effet un surplus d’énergie (les concentrations de dioxyde de carbone sont ainsi en hausse de + 47 % depuis l’ère préindustrielle), provoquant une hausse des températures et la multiplication d’évènements climatiques extrêmes.

Si l’on n’atteint pas au plus vite la neutralité carbone, le réchauffement continuera d’accentuer les canicules et les saisons chaudes, tout en diminuant les vagues de froid. Chaque 0,5°C supplémentaire provoquera une augmentation très sensible de l’intensité et de la fréquence des évènements extrêmes dont les vagues de chaleur et les très fortes précipitations, indique le rapport, et à + 2°C, les températures critiques pour la santé et l’agriculture seraient atteintes beaucoup plus fréquemment.

L’agriculture subit déjà de plein fouet les conséquences du changement climatique, avec une succession d’aléas extrêmes beaucoup plus rapprochés dans le temps. Le rapport du Giec montre par exemple l’évolution des précipitations, désormais plus intenses et plus limitées dans le temps, ce qui génère davantage d’inondations et de sécheresses.Les pratiques agricoles pourraient cependant être mises à contribution pour capter davantage de carbone, que mentionne le Giec : choix d’espèces avec un appareil racinaire important, meilleure gestion des cycles de rotation, généralisation de l’utilisation de couverts végétaux sur les sols nus, optimisation de la gestion des résidus, pâturages, limiter le labour, plantation d’arbres et de haies…

Le Giec consacre une partie de son rapport au méthane, un gaz responsable d’un quart du réchauffement climatique, et dont l’agriculture est le premier secteur émetteur (40 % des émissions), devant les énergies fossiles (35 %) et les déchets (20 %). Il faudrait, pour les scientifiques, réduire de 45 % les émissions de méthane d’ici à 2040, ce qui permettrait d’éviter un réchauffement de + 0,3°C supplémentaire.

Parmi les principaux leviers figurent ainsi la réduction du cheptel bovin, et la modification de leur alimentation. L’introduction d’algues dans le régime alimentaire des vaches laitières pourrait être une piste.

Ce rapport sera suivi du chapitre consacré à l’impact sur les activités humaines et leurs nécessaires adaptations (février 2022), et par un autre sur les leviers à mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique (mars 2022). Une synthèse globale est prévue fin septembre 2022.

Source: https://www.terre-net.fr

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