Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, doit se rendre samedi à Téhéran, la capitale iranienne, alors que les négociateurs à Vienne cherchent à rétablir le respect de l’accord de 2015, annonce l’agence de presse iranienne Nournews.
Après dix mois de négociation à Vienne, des progrès ont été obtenus pour relancer l’accord, abandonné par les Etats-Unis en 2018, qui encadre les activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales visant le pays. Mais Téhéran et Washington ont prévenu que d’importantes divergences demeuraient.
Téhéran souhaite notamment que la question des traces d’uranium trouvées sur plusieurs sites anciens mais non déclarés en Iran soit abandonnée et close à jamais, a déclaré un responsable iranien à Reuters.
« Si le voyage de (Rafael) Grossi peut aider l’agence et Téhéran à parvenir à dresser une feuille de route pour résoudre les problèmes existants, cela peut contribuer à la relance de l’accord sur le nucléaire à Vienne », a déclaré Nournews dans son rapport, sans citer de source.
L’AIEA a découvert l’an dernier des particules d’uranium sur deux sites en Iran auxquels elle n’avait pas pu avoir accès pendant plusieurs mois et elle a dénoncé le manque d’explication de Téhéran.
Source : Reuters